LAGOS — Les nouvelles violences au Nigeria depuis la présidentielle d'avril, entre chrétiens et musulmans dans le Nord, n'ont pas pour origine la religion mais la pauvreté dont souffre continuellement la population de ce géant pétrolier d'Afrique, selon des analystes.
"Je pense que le plus grand problème est la pauvreté, qui existe d'une manière encore plus prononcée dans le nord que dans le sud" du pays, le plus peuplé d'Afrique avec près de 160 millions d'habitants, affirme à l'AFP Clément Nwankwo, directeur du centre d'analyse Policy and Legal Advocacy Centre.